Un test en demi-teinte pour ce Wolfenstein 2 The New Colossus, sorti au mois d'octobre 2017 et développé par MachineGames, du très bon et du moyen.
Y a une histoire ?
On se retrouve dans la suite du premier opus, en fauteuil roulant il faudra se frayer un chemin puis le sous-marin servira de base aux différentes missions.
C'est facile ?
Assez tendu, plusieurs modes de difficulté, il faut souvent faire des sauvegardes manuelles si on veut pas perdre patience. Dommage que les ennemis soient si peu diversifiés.
C'est joli ?
C'est inégal, des personnages très bien faits côtoient des personnages faits à la truelle, les sourcils de certains personnages paraissent dessinés au tableau magique par un enfant de 4 ans, les cinématiques remontent un peu le niveau. les environnements sont assez répétitifs bien que certains soient plus originaux, comme la maison de Blazkowicz, mais le découpage sous forme de carte est limité, par exemple la ville qu'on voit dans la bande annonce fait finalement deux rues.
Et la musique ?
Que dire, que dire la musique ça va c'est rythmé, entre métal et rock... Mais la version française de Blazkowicz (celle de Bruce Willis) ne colle vraiment pas, celle de Grace Walker (Michonne de The Walking Dead) est plutôt sympa, les passages entre l'allemand et le français impeccable de Engel sont vraiment limites.
Ça dure longtemps ?
Il faudra une bonne vingtaine d'heures pour finir l'histoire, des missions annexes peuvent doubler la durée du jeu.
On sent finalement que ça aurait pu être bien mieux mais les passages entre les missions dans le style on se téléporte d'un placard directement au fin fond des États-Unis puis du plafond on arrive sur Vénus dont on revient par l'opération du Saint Esprit, un découpage déroutant qui fait perdre tellement de sens à l'histoire, la version française et les graphismes inégaux, pourtant le jeu est un bon défouloir, les personnages sont sympathiques, y a de l'humour mais au final on se force à le finir et pourtant le potentiel est là.
Testé par Cyril sur Xbox One